Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), et cinq autres chefs d'Etat (Côte d'Ivoire, Togo, Bénin, Niger, Nigeria) étaient réunis à Ouagadougou avec des représentants des "forces vives" maliennes, mais en l'absence du président de transition Dioncounda Traoré et du Premier ministre Cheick Modibo Diarra.
Ils demandent à la Cour pénale internationale de procéder aux investigations nécessaires, à l'identification des auteurs de crimes de guerre et d'engager les poursuites nécessaires à leur encontre, indique un communiqué publié après leur sommet à Ouagadougou. Ils lancent aussi un appel pressant à toutes les parties prenantes à la crise malienne pour un arrêt complet des hostilités avant le début du mois de Ramadan. Le nord du Mali est occupé depuis plus de trois mois par des groupes armés, surtout islamistes.
ER/GF