L’ex-chef de milice congolais a été reconnu coupable de crimes de guerre pour avoir enrôlé des enfants de moins de 15 ans dans ses troupes et les avoir fait participer aux hostilités. En juillet, il a été condamné à 14 ans de prison.
Elisabeth Rehn a qualifié la décision d’historique et invité « toutes les parties, y compris les autorités locales et les chefs de communautés » à apporter leur soutien à sa mise en place. La décision de la chambre, a-t-elle ajouté dans un communiqué, « confirme que les victimes doivent être au centre des procédures en réparations, et que les besoins des victimes vulnérables, y compris les femmes, les enfants et les victimes de violences sexuelles et sexistes, doivent être traitées comme une priorité ».
La chambre a demandé au Fonds de consulter les populations de plusieurs villages d’Ituri, avant de faire des propositions lors du procès en réparation. Le Fonds, un organe lié à la Cour, devra ensuite mettre en place les mesures arrêtées par les juges. Il dispose, à ce jour, d’1,2 millions d’euros.
Outre les programmes de réparations, résultant de décisions judiciaires, le Fonds conduit aussi des missions d’assistance. Dans ce cadre-là, plusieurs projets ont déjà été mis sur pied dans l’est de la République du Congo (RDC) depuis l’ouverture d’une enquête par le bureau du procureur en juin 2004.
SM/GF