Chargé de l’administration de la cour, le greffier est élu pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois.
En plus du Tchadien Ngolardje Mbaidjol et du Franco-Sénégalais Daniel Didier Preira, la liste comprend notamment l’actuelle greffière italienne de la cour Silvana Arbia et l’Australien John Hocking, actuel greffier du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) et du Mécanisme pour les Tribunaux pénaux internationaux (MTPI).
Les autres sont Alia Aoun (France, Liban), Giancarlo Bellelli (Italie), Ralph Martens (Allemagne), Lyn Parker (Royaume Uni), Jocelyn Pierre (France), Claudio Santorum (Argentine, Espagne) et Herman von Hebel (Pays Bas).
Au départ, la Cour avait reçu 67 candidats. La section des ressources humaines en a choisi trente qu’elle a soumis à l’appréciation de la Présidence, un organe de la CPI comprenant le président et ses deux vice-présidents.
Conformément aux textes régissant la cour, la Présidence a présélectionné les onze candidats dont la liste a été transmise au président de l’Assemblée des Etats-parties au statut de Rome, qui se tiendra en novembre. Signé le 1ER juillet 1998, le traité de Rome est entré en vigueur quatre ans plus tard.
L’ assemblée des Etatspeut faire des recommandations à la plénière des juges qui éliront plus tard, au scrution secret et à la majorité absolue, le greffier de la cour. Le premier greffier de la CPI est le Français Bruno Cathala qui n’avait pas voulu briguer un deuxième mandat.
ER/GF