Le chef de l’Etat soudanais qui est attendu prochainement au Soudan du Sud, dans le cadre d’une invitation officielle, est sous le coup d’un mandat d’arrêt de la CPI pour crimes commis au Darfour, dans son pays.
A son retour dans son pays mercredi, M.Machar a déclaré à la presse « qu’il cherchait à s’entendre avec le procureur en chef de la CPI pour que la Cour ne pense pas que le Soudan du Sud s’oppose à la mise en accusation par la cour, en invitant al-Béchir au pays », rapporte la presse régionale.
Le nouvel Etat n’est pas partie au Traité de Rome créant la CPI, mais il a le devoir de coopérer pour l’exécution des décisions de la Cour, donc d’arrêter Béchir, car la situation au Darfour a été déférée à ce tribunal permanent par le Conseil de sécurité.
L’entretien entre Bensouda et le vice-président Machar a également porté sur la traque des leaders de la rébellion ougandaise de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA). Quatre dirigeants du mouvement, dont son chef Joseph Kony, sont recherchés par la CPI.
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