La justice rwandaise a émis des mandats d’arrêt contre seulement 146 de ces suspects, mais elle affirme travailler sur les dossiers des autres.
La plupart des personnes concernées ont été jugées et condamnées par contumace par les juridictions populaires gacacas (prononcer gatchatcha) qui ont terminé leurs travaux fin juin.
« Nous avons confiance en notre coopération avec les différents Etats concernés. Tôt ou tard, toutes ces personnes seront arrêtées», a indiqué à l’agence Hirondelle Jean Bosco Siboyintore, chef de l’unité du parquet chargée de la recherche des accusés de génocide en fuite.
« Elles doivent soit purger leurs peines ici, ou alors faire réviser leurs procès », a précisé le magistrat.
La plupart des suspects vivent en Afrique, notamment en République démocratique du Congo (RDC) et en Zambie, selon cette même source.
Sur le continent européen, ce sont la Belgique, la France et les Pays Bas qui compteraient le plus grand nombre d’accusés en fuite, a ajouté Jean Bosco Siboyintore sans donner plus de précisions.
Plusieurs pays européens comme la France, la Belgique et les Pays Bas, la Finlande, la Suède et la Norvège, ont déjà envoyé des commissions d’enquêtes à Kigali pour recuellir des éléments d'information sur des Rwandais vivant sur leur territoire.
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