« L'homme âgé de 36 ans a été arrêté et placé en garde à vue mardi après qu'un mandat d'arrêt contre lui ait été délivré sur base de soupçons de participation au génocide », a déclaré le porte-parole du parquet, Wim de Bruin cité par l’AFP.L'homme, dont l'identité n'a pas été révélée, a été interpellé à Voorburg, dans la banlieue de La Haye, dans l'Ouest du royaume.Les autorités néerlandaises avaient rejeté en 2011 sa demande d'asile car il était soupçonné d’avoir été impliqué dans un massacre de Tutsis qui avaient cherché refuge dans les locaux de l’Ecole technique officielle (ETO) de Kicukiro à Kigali.Quelque 2.000 personnes, Tutsis ou Hutus membres de l'opposition, avaient été massacrés par des extrémistes hutus le 11 avril 1994, après que les Casques bleus belges aient quitté l'ETO.« Selon les informations des autorités rwandaises et les déclarations de témoins, il apparaît que l'homme a été impliqué dans un certain nombre d'autres massacres, menaces et intimidations de Tutsis », souligne un communiqué du parquet néerlandais.Les Pays-Bas sont dotés d'une loi de « compétence universelle », permettant de poursuivre des individus suspectés de crimes de guerre, s'ils résident aux Pays-Bas. Une Néerlandaise d'origine rwandaise, Yvonne Basebya, a été condamnée en mars dernier à 6 ans et huit mois de prison pour incitation au génocide, la première condamnation de l'histoire des Pays-Bas pour génocide.ER