Les deux hommes sont poursuivis pour crimes contre l’humanité perpétrés dans leurs pays lors des violences post-électorales de 2007-2008. Leur procès s’ouvrira le 10 septembre prochain.
« Les juges, bien qu’en principe favorables à l'idée d'amener les procédures de la CPI au plus près des communautés affectées, ont décidé de tenir les audiences concernant cette affaire au siège de la CPI », indique la Cour dans un communiqué reçu lundi à l’Agence Hirondelle. « Ils sont parvenus à cette conclusion après une longue discussion durant laquelle ils ont pris en considération les observations de toutes les parties et participants ainsi que l'évaluation faite par le greffe et les positions des autorités nationales compétentes », poursuit le texte.
D’autres éléments ont été pris en compte », « tels que la sécurité et le coût de l'organisation des audiences en dehors de La Haye, le possible impact sur les victimes et les témoins et sur les procédures à La Haye, ainsi que la longueur des procédures qui seraient tenues en dehors du siège de la Cour et le possible impact sur la perception à l’égard de la Cour », ajoute le communiqué.
La CPI poursuit également le président kényan Uhuru Kenyatta, dont le procès doit démarrer le 12 novembre.
ER