«Le procès s'est ouvert aujourd'hui. Quarante et un prévenus sont poursuivis pour crimes de guerre, viols, meurtres, pillages devant la cour militaire opérationnelle », a déclaré le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, cité par l’AFP. Goma est la capitale régionale de cette région troublée.Le 20 novembre 2012, les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) s'étaient emparés de la ville de Goma, qu'ils avaient ensuite occupée une dizaine de jours. Les soldats de l'armée régulière ont été accusés d’avoir, dans leur fuite, commis des atrocités contre la population civile.Entre le 20 et le 30 novembre, « 135 cas de violence sexuelle, ainsi que d'autres violations graves des droits de l'homme, dont des meurtres et des pillages massifs, ont été perpétrés par des militaires », selon la Mission de l'ONU pour la stabilisation de la RDC (Monusco).L’enquête de la Monusco a « également mis en évidence des violations graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire, dont au moins 59 cas de violence sexuelle, commises par des combattants du M23 à Goma et dans ses environs à la même période ».Défait début novembre par l’armée régulière, le M 23 a dû renoncer à la lutte armée et ses combattants ont trouvé refuge en Ouganda et au Rwanda voisins.ER