Dans un communiqué reçu à l’Agence Hirondelle, la Cour justifie le report par l’actuelle indisponibilité d’un juge de la chambre concernée, du fait de son état de santé.Selon un précédent calendrier, le jugement était attendu le vendredi 07 février.Poursuivi pour un massacre commis le 24 février 2003 à Bogoro, une localité de l’Ituri, en RDC, Germain Katanga est présenté par le procureur comme commandant de la Force de résistance patriotique en Ituri (FRPI), une des milices ayant longtemps écumé le nord-est de la République démocratique du Congo.Le procès, dans lequel il était jugé au départ avec Mathieu Ngudjolo, a commencé le 24 novembre 2009.Dans son réquisitoire, le 15 mai 2012, le procureur Luis Moreno Ocampo a demandé aux juges de déclarer les deux hommes coupables de tous les crimes portés contre eux. Pour le magistrat argentin, Germain Katanga de l’ethnie Lendu et Matthieu Ngudjolo, de l’ethnie Ngiti, ont organisé l’attaque de Bogoro pour exterminer les membres de l’ethnie Hema. « Tous les combattants des FRPI étaient sous l’autorité de Katanga et étaient soumis à ses ordres », a martelé Ocampo, s’appuyant sur certains témoignages. Le 23 mai 2012, au dernier jour du procès, Katanga et Ngudjolo ont protesté de leur innocence.En novembre 2012, une disjonction d’affaires a été décidée, après laquelle Ngudjolo a été acquitté le mois suivant, laissant son compatriote au quartier pénitentiaire de la Cour, à La Haye.Le premier jugement de la Cour concernait un autre ancien chef de milice congolais, Thomas Lubanga qui a été condamné à 14 ans de prison pour avoir enrôlé des enfants de moins de 15 ans dans ses troupes, en 2002 et 2003, toujours dans l’Ituri. Il attend de comparaître en appel.ER