TPIR : le capitaine Nizeyimana demande l’acquittement
Condamné en première instance, notamment pour le meurtre de la dernière reine de son pays, le capitaine Ildephonse Nizeyimana a clamé lundi son innocence au terme de son procès devant la chambre d’appel du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Le 19 juin 2012, le capitaine avait été reconnu coupable de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre, pour de nombreux meurtres perpétrés essentiellement en avril 1994 dans la ville méridionale de Butare et ses environs. Selon ce jugement, il a ordonné le meurtre de la Reine Rosalie Gicanda, veuve de l’avant-dernier roi du Rwanda, Charles Léon-Pierre Mutara III Rudahigwa.
TPIR : un ex-ministre affirme qu’il n’était pas influent dans sa région natale
Le lendemain, mardi, c’est l’ancien ministre de la Jeunesse Callixte Nzabonimana, également condamné à la perpétuité, qui a protesté de son innocence devant cette même chambre d’appel. Selon le jugement de première instance, l’ancien dignitaire est l’un des principaux instigateurs du génocide des Tutsis dans sa préfecture natale de Gitarama (centre). Devant ses juges d’appel, il a affirmé qu’il n’était pas du tout influent dans cette préfecture.
CPI : un témoin en grève de la faim
Un homme politique congolais qui a déposé devant la Cour pénale internationale (CPI) est en grève de la fin. Ses avocats ont expliqué mercredi que le mouvement du témoin vise à appuyer sa demande d’asile aux Pays-Bas. Floribert Njabu avait refusé, après son témoignage en 2011, de retourner à Kinshasa. Il dit craindre des représailles de la part du gouvernement du président Joseph Kabila. Il est « logé », depuis son arrivée à La Haye, au centre de détention de la Cour.
Chambres africaines : Hissène Habré devra désormais comparaître sans son turban
L’ancien président tchadien Hissène Habré poursuivi devant les Chambres africaines extraordinaires (CAE) devra désormais comparaître « décoiffé et à visage découvert », selon une décision rendue mardi par la Chambre d’accusation. Cet arrêt annule une décision de la Chambre d’instruction qui avait autorisé l’ancien dirigeant à porter son turban devant la Cour, en dépit des protestations du procureur Mbacké Fall. ER