Selon les médias locaux, les journalistes qui s’apprêtaient à filmer ces moments historiques ont été priés de ranger leur matériel.Pour la journée de lundi, six victimes devaient témoigner sur plus d’une centaine qui sont attendus au cours des deux mois que devrait durer l’exercice. Les victimes choisies, sont, selon les explications du président de la Commission, Charles Konan Banny, « des cas emblématiques » représentant les souffrances endurées par des Ivoiriens.B.Bany a d’emblée précisé que son institution n’était pas un tribunal. « Tout ce qui sera dit et fait, le sera pour parfaire la construction de la Nation, débarrassée de la haine et de la violence' », a-t-il indiqué, rappelant que la CDVR n'est pas une « cour pour juger et condamner » mais un cadre de compassion et de manifestation de la vérité.Les victimes sont exhortées à raconter ce qu’elles ont vécu, à nommer les bourreaux si elles les connaissent. La Commission a la possibilité de tenter une conciliation, en obtenant des excuses du bourreau.La CDVR va elle-même filmer ces auditions pour ensuite remettre chaque jour à la télévision nationale un montage vidéo. Autrement dit, c’est la Commission qui décidera des contenus pouvant être publiés ou non.ER