Après les déclarations de clôture, les juges commenceront leurs délibérations et le jugement sera prononcé le moment venu, indique la Cour dans un communiqué.A l’époque des faits, Jean-Pierre Bemba avait envoyé des éléments de son Mouvement de libération du Congo (MLC) en renfort au président centrafricain Ange-Félix Patassé alors aux prises avec une rébellion.Le sénateur congolais, qui plaide non coupable, est poursuivi pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre pour n’avoir pas prévenu les exactions commises par ses hommes sur le territoire centrafricain ni sanctionné leurs auteurs.Dans sa défense, l’accusé n’a pas nié que des éléments du MLC aient commis des crimes en Centrafrique. Il a cependant affirmé que ces troupes étaient passées sous le commandement de l’état-major de l’armée centrafricaine. Il a constamment soutenu que depuis son quartier général à Gbadolite, en RDC, il ne pouvait contrôler des combattants en mission de renfort de l’autre côté de la frontière.Le procès dans l’affaire Bemba s’est ouvert le 22 novembre 2010 et la présentation des moyens de preuve est close depuis le 7 avril.A côté de ce procès principal, le riche homme d’affaires congolais est également accusé, avec deux de ses avocats, un député de son parti et un témoin, de fabrication de preuves et subornation de témoins.ER