Le 14 mars 2012, Lubanga, première personne jugée par la CPI, avait été reconnu coupable d’enrôlement d’enfants dans ses troupes et de les avoir fait participer activement à des combats entre le 1er septembre 2002 et le 13 août 2003, dans l’Ituri, un district du nord-est de la République démocratique du Congo (RDC). La peine avait été prononcée le 10 juillet 2012.Il avait fait appel du jugement et de la peine.Lors du procès en appel en mai dernier, l’ancien chef de milice a déclaré qu’il trouvait sa condamnation « incompréhensible ». Il a nié avoir jamais enrôlé des enfants au sein de la branche armée de l’Union des patriotes congolais (UPC) qu’il présidait.A l’appui de sa dénégation, il a cité deux témoins qui ont été entendus par la chambre d’appel avant les plaidoiries des parties.Les deux hommes, tous anciens membres de la garde de Thomas Lubanga, ont indiqué qu’ils étaient âgés respectivement de 18 et 19 ans au moment de leur recrutement.Mais le banc du procureur a rétorqué que ces témoignages étaient peu fiables et ne suffisaient pas pour infirmer les conclusions de la chambre de première instance.D’abord incarcéré à Kinshasa, Thomas Lubanga a été transféré à La Haye en mars 2006.ER