L'artiste belge d'origine rwandaise Stromae a confié mardi à Dakar, première étape d'une tournée inédite en Afrique qui s'achèvera au Rwanda, s'attendre à ressentir des émotions de plus en plus fortes en se rapprochant du pays où son père a péri dans le génocide de 1994.
"Quand je vais me rapprocher de plus en plus du Rwanda, étant donné que c'est vraiment la terre directe de mes ancêtres, du côté de mon père en tout cas, j'avoue que là d'un point de vue personnel, je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre", a dit Stromae.
"Ce seront pas mal de choses en moi qui vont ressortir et je ne sais pas à quoi m'attendre, honnêtement", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse à Dakar, où il donnera mercredi au Monument de la Renaissance africaine le premier concert de la tournée, qui se terminera le 20 juin au Rwanda.
"Il y a la famille à voir, la maison de mes grands-parents, enfin plein de choses à voir et pour moi c'est aussi important", a énuméré le chanteur trentenaire.
Après Dakar, l'interprète de "Papaoutai", né Paul Van Haver, se produira dans sept autres villes d'Afrique subsaharienne jusqu'à la fin du mois de juin, comme l'indique sa page Facebook.
Il se rendra à Praia (Cap Vert) le 16 mai, Douala (Cameroun) le 19 mai, Abidjan (Côte d'Ivoire) le 23 mai, Libreville (Gabon) le 6 juin, Brazzaville (République du Congo) le 10 juin, Kinshasa (République démocratique du Congo) le 13 juin et le 20 juin au stade Amahoro de Kigali (Rwanda).
La popularité de Stromae a explosé sur la scène internationale après le lancement en 2013 de son deuxième album "Racine carrée".