Au moins 17 personnes ont été tuées et plus de 50 blessées mardi dans des attentats à la bombe revendiqués par le groupe Etat islamique (EI) ayant visé plusieurs quartiers chiites de Bagdad, selon des sources médicales et de sécurité.
L'EI a revendiqué des attaques à la bombe dans le quartier al-Jadida, dans l'est de la capitale, et dans celui de Bayaa, dans le sud la ville, précisant qu'elles avaient été menées par des kamikazes portant des ceintures explosives.
L'attentat à al-Jadida a fait au moins huit morts et 29 blessés, selon des responsables. Certains ont fait état d'un attentat suicide mené par un kamikaze alors que d'autres parlaient de l'explosion d'une bombe au bord d'une route. La confusion qui règne après ce genre d'attaque donne souvent lieu à des versions contradictoires.
Dans une attaque distincte, un kamikaze s'est fait exploser dans le quartier de Bayaa, dans le sud de Bagdad, faisant au moins 9 morts et 30 blessés, ont rapporté des responsables.
Le groupe ultraradical a notamment revendiqué ces derniers jours une série d'attentats à Bagdad et dans la ville de Tikrit, au nord de la capitale irakienne ayant fait au moins 18 morts.
Avec l'aide de la coalition internationale antijihadistes menée par Washington, les forces armées irakiennes ont regagné beaucoup du terrain perdu face à l'EI en 2014 et cherchent désormais à reprendre Mossoul (nord), deuxième ville d'Irak et principal bastion des jihadistes.
Malgré ses revers, le groupe jihadiste a continué à commettre des attentats sanglants visant notamment la communauté chiite, majoritaire en Irak, qu'il considère comme hérétique.