Qualifiant d’injustes et infondées les accusations portées contre lui, le général a appelé le procureur à poursuivre « les vrais tueurs ». Il a en outre déclaré avoir fait tout ce qui était en son pouvoir en tant que chef d’Etat-major de la gendarmerie pour protéger la population.
Ndindiliyimana a affirmé être intervenu le 22 avril 1994 sur les ondes de la radio nationale rwandaise pour démentir les rumeurs selon lesquelles il avait été tué.
Selon lui, cette rumeur avait été diffusée par Radio Muhabura qui était contrôlée par les rebelles du Front patriotique rwandais (FPR) actuellement au pouvoir. Il a indiqué qu’il avait profité de son intervention à la radio gouvernementale pour appeler à l’arrêt des massacres.
Ndindiliyimana poursuivra sa déposition jeudi.
L’ex-chef de la gendarmerie est en procès avec trois autres officiers des anciennes Forces armées rwandaises (FAR) dont l’ex-chef d’Etat-major de l’armée, le général Augustin Bizimungu.
Accusés de crimes de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, tous les quatre plaident non coupables. Ndindiliyimana est le deuxième à présenter sa défense après Bizimungu.
Leur procès a débuté en septembre 2004.
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