Le témoin a allégué que Bagosora était parmi les extrémistes."Ces gens étaient toujours dans le doute de ce que le FPR voulait atteindre par rapport à leurs acquis politiques ou militaires", a-t-il dit.
A l'opposé, les "modérés" étaient engagés "dans la cause de la réconciliation et voulaient faire avancer les négociations". Plusieurs personnalités de la tendance "modérée" ont été assassinées dès le déclenchement du génocide.
l'avocat franco-martiniquais de Bagosora, Me Raphaël Constant, a estimé que le général Dallaire avait été "intoxiqué" par ses informateurs.
Bagosora est coaccusé avec l'ancien responsable des opérations militaires à l'Etat major de l'armée rwandaise, le général de brigade Gratien Kabiligi, l'ancien commandant de la région militaire de Gisenyi (ouest du Rwanda), le lieutenant-colonel Anatole Nsengiyumva, ainsi que l'ancien commandant du bataillon para-commando de Kanombe (Kigali), le major Aloys Ntabakuze.
Ils sont notamment accusés D'entente en vue de commettre le génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Ils plaident non coupable.
Leur procès, qui a commencé en avril 2002, se déroule devant la première chambre de première instance du TPIR présidée par le juge norvégien Erik Mose, assisté des juges russe Serguei Egorov et fidjien Jai Ram Reddy.
GA/AT/FH (Ml''0121C)