Il plaide non coupable.
l'accusé a été le dernier témoin pour sa défense. Il a été entendu de lundi à vendredi. Les débats se déroulaient uniquement les après-midi, en raison D'un procès alternatif.
Le procès Ndindabahizi a commencé le 1er septembre 2003. Quinze témoins du parquet et dix-huit de la défense ont été entendus en moins de deux mois. C'est le procès le plus rapide dans l'histoire du TPIR.
Vendredi, l'accusé a maintenu son plaidoyer de non culpabilité. Le juge norvégien Erik Mose, qui préside les débats, lui a demandé pour quelles raisons les témoins du procureur avaient voulu déposer contre lui. l'accusé a répondu qu'il ne savait pas pourquoi ils avaient voulu le salir afin qu'il soit mis en détention.
Le juge Mose lui a par ailleurs demandé s'il admettait que des massacres avaient été commis au Rwanda en 1994. Il a répondu par l'affirmative mais il a nié y avoir participé.
Ndindabahizi a ajouté que les dits massacres n'ont pas visé uniquement les Tutsis. De nombreux Hutus ont été tués par le FPR, a-t-il dit.
Vendredi, la chambre a rejeté une ultime requête de la défense, en vue de l'admission de déclarations écrites D'un témoin indisponible. La chambre a estimé que la dite requête ne satisfaisait pas entièrement aux conditions prévues par le Règlement.
Les plaidoiries auront lieu les 19 et 20 février 2004.
Le procès Ndindabahizi se déroule devant la première chambre de première instance du TPIR comprenant outre le juge Mose, la juge pakistanaise Khalida Rashid Khan et l'Ougandaise Solomy Balungi Bossa.
AT/PJ/FH (NB'1128A)