A travers la déposition de Serushago, le procureur a tenté de prouver la culpabilité D'un des quatre accusés, le Lieutenant Colonel Anatole Nsengiyumva, ancien commandant militaire de Gisenyi (nord-ouest du Rwanda).
La session de jeudi s'est achevée par une conférence de mise en état à huis-clos afin de déterminer l'ordre D'apparition des prochains témoins à charge.
Le parquet devrait, la semaine prochaine, produire quatre témoins protégés. En tout, le parquet a annoncé la comparution de 121 témoins.
Outre Nsengiyumva, le procès dit "Militaires I" concerne l'ancien directeur de cabinet au ministère rwandais de la défense, le colonel Théoneste Bagosora, considéré comme le "cerveau" du génocide, l'ancien responsable des opérations militaires à l'Etat major de l'armée, le général de brigade Gratien Kabiligi ainsi que l'ancien commandant du bataillon para-commando de Kanombe (Kigali), le major Aloys Ntabakuze.
Ils sont notamment accusés D'entente en vue de commettre le génocide et de crimes de guerre. Ils plaident non coupable.
La Chambre Une est compose des juges norvégien Erik Møse (président), russe Serguei Aleckseievich et fidjien Jai Ram Reddy.
CE/KN/GF/FH (Ml'0620A)