Il plaide non coupable.
Dernier à témoigner pour sa défense, l’ex-maire devait initialement commencer sa déposition jeudi après-midi. La chambre a cependant ajourné les débats pour donner à la défense le temps de procéder à la multiplication et à la transcription de deux cassettes video enregistrées au moment de l’arrestation de l’accusé le 5 juin 1998 au Bénin.
La défense de Kajelijeli a déjà cité vingt-sept témoins dont un autre détenu au TPIR, l’ex-président de l’assemblée nationale rwandaise intérimaire, Joseph Nzirorera, originaire, lui aussi, de Mukingo.
La défense a commencé à présenter ses moyens de preuve le 16 septembre 2002. Le parquet avait quant à lui cloturé les siens le 10 avril 2002, après avoir cité quatorze témoins.
Le procès Kajelijeli a débuté sur le fond le 13 mars 2001, mais il a été interrompu suite au dècès inopiné du juge sénégalais Laïty Kama au mois de mai cette année-là. Le procès a recommencé le 14 juillet 2001 devant une chambre recomposée.
Juvénal Kajelijeli est défendu par l’avocat américain Me Lennox Hinds et un confrère originaire de la République démocratique du Congo (RDC), Me Nkeyi Bompaka.
Le procès se déroule devant la deuxième chambre de première instance du TPIR présidée par le juge tanzanien William Hussein Sekule, les juges Arlette Ramaroson de Madagascar et Winston Churchill Matanzima Maqutu du Lesotho.
La chambre alterne ce procès avec celui de l'ancien ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et le la culture, Jean de Dieu Kamuhanda, et celui du groupe Butare (sud du Rwanda) comprenant six accusés.
ER/AT/GF/FH(KJ'0410A)