"Il n'ya jamais eu une telle réunion. Et ils n'auraient pas pu se réunir et inviter les étudiants sans que je le sache", a rapporté le témoin.
Interrogé par l'avocat de Kajelijeli, l'Américain Me Lennox Hinds, TLA a affirmé qu'il n'y avait eu ni entraînements militaires destinés aux civils ni distribution D'uniformes dans cette région au cours de la même période, comme l'allègue le procureur. Il a également ajouté qu'il n'avait jamais entendu parler de listes de Tutsis à éliminer.
TLA, qui était un membre actif de l'ex-parti présidentiel, le Mouvement républicain national pour la démocratie et le développemement (MRND), a déclaré que l'accusé a simplement exercé les fonctions de maire, mais qu'il n'avait joué aucun rôle au sein du parti.
TLA a déposé en grande partie à huis clos, pour protéger son anonymat. C'est le huitième témoin de la défense.
Kajelijeli, 50 ans, répond de onze chefs D'accusation de génocide et de crimes contre l'humanité portant sur des massacres de Tutsis à Mukingo et dans les environs. Il plaide non coupable.
Le procès se poursuit mardi devant la deuxième chambre de première instance du TPIR présidée par le juge tanzanien William Hussein Sekule et comprenant en outre les juges, malgache Arlette Ramaroson et Winston Churchill Mantanzima Maqutu du Lesotho.
AT/PJ/GF/FH (KJ-1202A)