Les tueries de 1994 devraient être replacées dans le contexte historique des années 1950 et 1960 : "Ce qui est arrivé en 1994 est la continuation de ce qui est arrivé en 1960", a-t-il ajouté.
Lors de sa déposition devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), il a également affirmé que le Front patriotique rwandais (FPR) avait imputé aux miliciens hutus des tueries dont le FPR était en réalité responsable.
La déposition de Pascal Ndengejeho se poursuivra mercredi matin.
Mardi, le Tribunal a ordonné à la défense de renoncer à l'expert français en médecine légale, Dominique Lecomte, qui devait également témoigner, expliquant que son rapport n'avait pas été présenté dans les délais prescrits.
Les avocats de Semanza ont imputé ce retard "aux structures du Tribunal". Selon eux, Dominique Lecomte a perdu beaucoup de temps à attendre que le TPIR lui achète un billet D'avion pour se rendre au Rwanda dans le cadre de ses recherches. Finalement, il s'y est rendu à ses propres frais, ont-ils indiqué. Les avocats exigent que le Tribunal restitue aux experts de la défense des fonds qu'ils ont dépensés.
Le procès se déroule devant la troisième chambre de première instance du TPIR présidée, dans cette affaire, par le juge russe Yakov Ostrovsky et composée en outre les juges, de Saint- Kitts et Nevis George Williams et de Slovénie Pavel Dolenc.
GA/AT/FH (SE-0129A )