Les avocats français, Me François Roux, et mauritanien, Me Maroufa Diabira, ont affirmé que leur client n'a jamais adhéré à l'idéologie génocidaire. La défense a souligné que dès le début des événements en 1994, l'accusé a "fait le tour des secteurs pour donner la bonne parole".
Ignace Bagilishema s'est en outre adressé à l'autorité supérieure pour que la population de sa commune ne soit pas massacrée, a ajouté la défense. Les témoins de la défense ont affirmé que les massacres en commune Mabanza ont été commis par des assaillants "Abakiga" venus des communes voisines et que l'ancien maire n'avait pas des moyens pour leur résister.
Le parquet a soutenu pour sa part que l'accusé " a été sélectif dans la manière dont il cherchait quelles personnes il protégeait et lesquelles il sacrifiait pendant les massacres". Le parquet a demandé l'emprisonnement à vie pour l'ancien maire de Mabanza.
La défense entend demander l'acquittement. La plaidoirie de la défense devrait se poursuivre mardi matin.
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