L’ancien responsable de la gendarmerie rwandais est jugé avec trois de ses pairs pour leur participation au génocide de 1994. Ils sont accusés de génocide, crimes contre l’humanité et de crimes de guerre et plaident non coupable. Ce procès a commencé en septembre 2004.
Premier témoin à déposer pour la défense du général Ndindiliyimana, le colonel Marchal a expliqué en clôturant son interrogatoire principal qu’il n’était pas venu « rendre service». Pendant deux jours l’officier qui était en charge du secteur de Kigali pour les troupes des Nations unies a expliqué qu’il avait trouvé en la personne du général Ndindiliyimana un interlocuteur «en qui il avait confiance ». Il a expliqué comment ils avaient mis en place des patrouilles conjointes entre la gendarmerie rwandaise et les forces des Nations unies qui n’ont pu se développer après l’attentat contre l’avion du président qui a marqué le début du génocide.
« Le général Ndindiliyimana était convaincu que l’ensemble des rwandais devaient participer aux choses de l’Etat pour que le pays puisse espérer un quelconque avenir » a-t-il dit. Le contre-interrogatoire de Marchal est encore prévu vendredi par les autres avocats puis lundi et mardi par le procureur. Ndindiliyimana est le second accusé à présenter sa défense.
PB/GF
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