« Cette confusion, ce chaos, ce désarroi et la radicalisation qui allaient de pair devant des situations de désespoir animées par des acteurs pas très sérieux, c’était peut être quelque chose de réfléchi, de calculé, d’envisagé (…) beaucoup d’acteurs, de responsables, de simples citoyens ne sont-ils pas tombés dans un piège ?» s’est interrogé Swinnen concluant sa déposition. « Je fais de la spéculation, je n’affirme rien » a-t-il précisé.
Le diplomate belge qui était venu témoigner à la demande de la défense de l’ancien chef de la diplomatie rwandaise Jérome Bicamumpaka a également affirmé « qu’il ne pointait pas du doigt les responsables ».
Selon lui, la question principale quI se pose depuis 1994 est de savoir si « toutes sortes d’évènements, de développements, de retournements de situation, de négociations difficiles n’ont pas poussé trop de monde vers l’extrémisme, même les modérés vers une radicalisation et l’extrême bêtise du génocide». N’était ce pas « un piège très dangereux tendu par toutes sortes d’éléments ?» a-t-il demandé.
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