Ces défaillances ont avancé de deux jours l'interruption des activités du TPIR, qui ne reprendront que le 18 août.
Dans le procès Militaires II qui voit comparaître quatre anciens responsables de la gendarmerie et de l'armée rwandaise, le major François-Xavier Nzuvonemeye, ancien chef du bataillon de reconnaissance, a du interrompre au quinzième témoin le défilé de ceux qui étaient venus prendre sa défense .
Lors de la reprise de ce procès, le 9 septembre prochain, une vingtaine de témoins sont encore prévus pour cet accusé. Après Nzuvonemeye, son adjoint, le capitaine Innocent Sagahutu, présentera à son tour sa défense. Le chef d'Etat major de l'armée, Augustin Bizimungu, et celui de la gendarmerie, Augustin Ndindiliyimana, ont déjà présenté leurs arguments. Leur procès a débuté en septembre 2004.
Dans le procès Karemera, c'est Edouard Karemera, l'ancien vice président du MRND, l'ex parti unique rwandais qui présentait sa défense. Depuis le début de cette session, le 7 juillet, sept témoins ont défilé à la barre. Le procès doit reprendre le 18 août. Après Karemera, les deux autres accusés Mathieu Ngirumpatse et Joseph Nzirorera, également responsables du MRND, présenteront leurs témoins. Ce procès a commencé en septembre 2005
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