Ngirumpatse qui tient à être présent à son procès, n'était pas encore rétabli lundi, ce qui a obligé la chambre à reporter les débats au 15 septembre dans l'espoir que l'accusé serait en mesure d'assister aux audiences.
Ce procès, considéré comme l'un des plus importants de l'histoire du TPIR, en est au défilé des témoins de la défense du premier accusé, Edouard Karemera, ancien vice-président du MRND et ancien ministre de l'Intérieur.
Le 18 juillet dernier lors de la cloture de la précedente session, il venait de citer 7 témoins sur la soixantaine annoncée.
Comparaît également dans cette affaire, Joseph Nzirorera, ex-Secrétaire général du MRND.
La maladie de Ngirumpatse en rajoute aux vicissitudes de ce procès qui avance lentement en dépit d'une série de mesures prises par la chambre, dans le but d'accélérer les débats.
Cette affaire, connue sous l'appellation Karemera et autres, a commencé en septembre 2005. Une première procédure avait été annulée après plus d'une année de procès.
Le procureur a clôturé son accusation en décembre 2007.
Poursuivis pour crimes de génocide et crimes contre l'humanité, les trois accusés plaident non coupables.
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