Leur avocat, Me Philippe Gréciano a, dans une déclaration à l'Agence Hirondelle, estimé que ces libérations étaient « une victoire pour les droits de l'Homme et un signal fort de l'amitié franco-allemande pour une justice responsable en Europe".
Mbarushimana, qui avait le statut de réfugié en France, avait été arrété en 2005 en Allemagne peu après son élection comme secrétaire exécutif adjoint des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), ce mouvement installé en RDC et que Kigali accuse d'abriter d'anciens interahamwes. Employé du PNUD à Kigali lors du génocide, il avait été mis en cause pour l'assassinat de nombreux tutsis mais le TPIR a abandonné les poursuites contre lui.
Rwabukombe, ancien bourgmestre de la commune de Muvumba, à l'est du Rwanda, avait été arrété en avril dernier en application d'un mandat rwandais qui l'accusait de génocide et de massacres notamment à Byumba en 1990.
Ces arrestations étaient intervenues après la visite en Allemagne du chef de l'état rwandais, Paul Kagame.
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